ma première robe d'animation. (sur-robe)

Je me suis mise à la confection. C'est un travail, avec ses qualités et ses défauts. J'aurai encore plein de choses à fignoler, mais j'ai bon espoir.
J'ai, comme vous le voyez, utilisé un patron, comme aide. Dés qu'on sait le déchiffrer, çà fonctionne correctement.

Voici donc quatre photos de l'avancement des travaux.
Mes premiers tracés:

Encore quelques coups de crayon:

Je me mets à coudre: Et ça donne cà....


Dilemne sur le galon .... Large, ou pas???




Voili, voilou.


Magalie.

Beau boulot !

Un patron relativement simple et efficace, ça rend bien.

Concernant le galon, il faudrait d'abord fixer le personnage qui le porte, statut social, richesse, époque et lieu, c'est déterminant.

Oui, si la robe est finement galonnée, nous aurons plus un statut social élevé, alors que le costume que tu avais à RDMK '06 montre par exemple un rang social plus humble.
Beau boulot, en tous cas, continue,
On risque d'avoir des costumes de dames sympas cette année en anim, entre Hedwige Corinne et toi.
moi, je dis que c'est un bon début.


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Patrick des Noires Forêts

Très belle réalisation ! Bravo !
Oui, la robe correspond bien à une robe de dessus d'une dame de la noblesse. De même que la présence de galon. Ça va effectivement bien rendre !!! Tu peux aussi mettre du galon sur le col !
Sinon, j'ai une question bêtasse, mais j'ai pas compris à quoi correspondaient les deux rectangles de tissus posés par terre de part et d'autre des emmanchures ; j'avais bien pensé à des manches, mais la photo du dessous me semble terminée et sans manches. Donc c'est quoi ? (Je suis curieux, hein !)

Les rectangles que tu as vus sur le sol à côté des emmanchures sont "des parmentures" qui servent à faire tomber la robe droite sur l'avant et l'arrière.

Dame Magalie.

Okkkkkkkkkkkkkaaaaaaaaaaaaaayyyyyyyyyyyyyyyyy !
Merci d'avoir satisfait à ma curiosité, je suis vraiment nul dans ce domaine !!!

Et sinon, tu mettras quoi, comme autre robe, en-dessous ? Parce que ta sur-robe est tellement belle que j'ai hâte de voir celle du dessous pour l'effet d'ensemble !!!

Bon quant aux dessous, on va attendre un peu que l'ambiance se dégrade du côté de la rue du Bourgeot, hum?? mais sinon..............
Il me reste encore un vieux jean (genre celui de Vik -chez Décathlon, noir) que je peux lui prêter. En plus il faut qu'elle le taille ( le dessous ! va comprendre , ces nanas !!! )

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Parfois la vie n'est pas un long fleuve tranquille.....
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patrick des Noires Forêts

La robe de dessous, c'est pas le vêtement de dessous (chainse), c'est juste qu'elle est dessous de celle qui est au dessus, non ?

Gilles a écrit:

La robe de dessous, c'est pas le vêtement de dessous (chainse), c'est juste qu'elle est dessous de celle qui est au dessus, non ?

Oui, c'est bien ça que je voulais dire ! Rrrrhooooooooo ! les idées mal placées !!!... J'ai pas demandé à voir le string et le soutif, non plus !!!

Le dessous et le dessus, ça me rappelle >Raymond Devos et son bout de bois qui a deux bouts , qu'il coupe en deux, et qui, après coup, a deux bouts, avec un bout à chaque bout du bout ....

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Patrick des Noires Forêts
Archer un jour, archer toujours

Raymond Devos a même fait un sketch intitulé "sens dessus-dessous" avec des jeux de mots interminables sur "dessus" et "dessous". Un grand moment d'humour aussi !

Il nous manque, Raymond...

Bravo Magalie !

Les premiers temps, la robe de dessus peut suffire. J'ai commencé comme ça aussi... En ce moment, j'en suis à me confectionner des chausses en lin à la main (cousues également avec du fil de lin).

couture = courage...

Si tu le dis!!
Je te crois, rubis sur l'ongle...
Et tes 1ers feuillets...

patrick 50 ans, archer...

J'espère pouvoir regarder bientôt tes photos de chausses sur le site. En ce qui concerne les chausses, comment comptes-tu réaliser la semelle de celles-ci? (cuir ou tissu?)


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Magalie

Voilà, ce soir, je continue mes travaux sur la robe.
j'ai ''attaqué'' la découpe des parties du dos, que j'ai ensuite cousues.




Et maintenant un travail moins marrant, et difficile: la couture des oeillets, pour le laçage du dos. (mais ça fatigue )






Ca prend forme, petit à petit...


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Dame Magalie

Bravo !

Bon courage pour la couture, je vois que tu as choisi la voie la plus historique, mais la plus exigeante. C'est là qu'on voit qu'il y a bôôôcoup d'oeillets...

J'ai tendance à travailler en deux fois. Comme je fais mes costumes à la bourre, je finis souvent à la machine malgré mes intentions, et la saison suivante je reprend le tout et refais des coutures à la main.

Pour les chausses, je pense que le tissus est systématique si on porte des chaussures.

Ca prend forme, sa robe, et en plus, on ne l'entend pas dans ces moments-là...
Sauf quand l'aiguille pète ! ou qu'elle se pique les doigts!!.

non, c'est du travail sérieux, ça me plaît bien même si ça avance doucement.





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Patrick des Noires Forêts.

Bravo ! Du beau boulot !

magalie a écrit:

J'espère pouvoir regarder bientôt tes photos de chausses sur le site. En ce qui concerne les chausses, comment comptes-tu réaliser la semelle de celles-ci? (cuir ou tissu?)


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Magalie

La semelle sera en tissu, car comme dit Gilles, le cuir se révèle inutile et encombrant à partir du moment où on porte les chausses dans des chaussures.

De plus, il semble apparemment probable que les chausses à semelles de cuir aient plutôt constitué un vêtement d'intérieur (un peu comme aujourd'hui, certaines personnes chez elles portent des chaussettes à semelles de caouthcouc). Mais cette interprétation n'est peut-être pas la bonne...

Je ne pense pas avoir le temps de les terminer rapidement. J'ai pas mal de travail en ce moment.

En tout cas, la réalisation des chausses est assez délicate. Il faut prévoir large pour pouvoir ajuster en plusieurs fois avant de passer à la phase "couture". On parle de "trouver chaussure à son pied", eh bien, c'est valable aussi pour les chausses !

Sinon, elles seront maintenues en-dessous du genou par des jarretières à boucle que j'ai commandées sur le site "histoire vivante".

Le port des chausses féminines pose, dans la pratique, de nombreux problèmes. Si la jarretière n'est pas assez serrée, elles tombent ; si elle l'est trop, elle coupe la circulation sanguine. D'autre par, sur les miniatures, on voit des chausses qui épousent parfaitement la forme du mollet. Or, cela ne s'avère possible que lorsqu'elles sont en laine tricotée. Avec du lin, si on les ajuste trop, on ne peut plus passer le talon pour les enfiler, donc certains proposent une ouverture en bas de chaque côté, avec un système de laçage. Pourquoi pas. Il faut encore que je réfléchisse à ce problème. Je n'ai pas voulu les faire en laine car je sais pertinemment que je ne les aurais pas supportées. D'une part, ça gratte, et puis, la laine, en été... Pfuuuuuu !

Comme d'habitude, quand on manque de pièces archéologiques, se pose le problème de l'interprétation des sources iconographiques.

Quelques conclusions de mes expérimentations là dessus:

Mon interprétation est la même concernant les semelles. On peut aussi ajouter le port de "patins" en bois ou cuir pour les sols moins propres, ou penser au cas des chausses gamboisées qui peuvent aussi avoir une semelle en cuir.

Les chausses que j'ai fabriquées il y a deux ans sont en tissus de laine, à pied. Coupées à 45° de la trame, elles sont assez extensibles pour mouler assez bien la cheville sans poser de problème. En effet, l'ajustage de la cheville et du pied se fait à tatons (montage temporaire, essayage,...). Contrairement aux idées reçues, la laine se porte bien même en été, elle reste relativement fraîche.
Le seul inconvénient est l'usure assez rapide du tissus de laine.

Il existe aussi les chausses sans pied, avec un étrier, plus simples à ajuster. Pour la jarretière, je ne sais pas, je pense qu'un tissage en laine donnerait assez de mou éviter ces inconvénients. Mais je crois que tu as raison de ne pas tout faire, certains artisans proposent à des prix très raisonnables des objets dont la fabrication personnelle n'apporterait pas de pluvalue au vu des efforts demandés.

effectivement, bien souvent on s'engage dans un travail conséquent, là où un artisan''rodé'' peut le réaliser en moindre temps. En outre ces articles sont moins onéruex que de grosses pièces de vêtements, chainses, capes, gambison ...

Quant au peuplier, j'avais lu en effet que des patins étaient réalisés en bois souple, donc facile à travailler, comme le peuplier notamment, et que ces dessous allongeaient la vie des chausses, surtout à l'époque où la terre battue tenait la place du plancher ou de l'actuel béton.
Je pense aussi à l'écorce de bouleau: Peut-être une idée, pour autant qu'elle colle du point de vue historique??

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Patrick des NoiresForêts

Gilles a écrit:

Les chausses que j'ai fabriquées il y a deux ans sont en tissus de laine, à pied. Coupées à 45° de la trame, elles sont assez extensibles pour mouler assez bien la cheville sans poser de problème. En effet, l'ajustage de la cheville et du pied se fait à tatons (montage temporaire, essayage,...). Contrairement aux idées reçues, la laine se porte bien même en été, elle reste relativement fraîche.
Le seul inconvénient est l'usure assez rapide du tissus de laine.

Evidemment, pour les personnes qui ne sont pas fâchées avec la laine, ça pose moins de problèmes. Moi, j'y suis allergique, je ne peux pas la porter à même le corps (j'ai le même problème avec les collants en laine, même lorsque ce n'est pas de la pure laine). Je ne me vois pas passer mon temps sur les fêtes à me gratter rageusement les jambes, ça risquerait de faire fuir le public... Par contre, j'adore porter du lin !

Gilles a écrit:

Pour la jarretière, je ne sais pas, je pense qu'un tissage en laine donnerait assez de mou éviter ces inconvénients. Mais je crois que tu as raison de ne pas tout faire, certains artisans proposent à des prix très raisonnables des objets dont la fabrication personnelle n'apporterait pas de pluvalue au vu des efforts demandés.

C'est surtout parce que j'ai opté pour le système de jarretières à boucles, qui me semble bien pratique. Le prix que je mets dans les jarretières, finalement, c'est grosso modo le prix des boucles. Parce que ça, les boucles, faut déjà le matos, le talent et le savoir-faire, et il se trouve que je n'ai aucun des trois... Donc, comme dit Patrick, laissons faire les pro !

Gilles a écrit:

Il existe aussi les chausses sans pied, avec un étrier, plus simples à ajuster.

Oui, effectivement. Mais attention, ce n'est valable que pour les chausses d'hommes, qui peuvent donc soit envelopper le pied, soit posséder un étrier comme tu dis, soit même s'arrêter à la cheville comme une jambe de pantalon. Les chausses de femmes, par contre, enveloppent toujours le pied.
Autres différences entre les chausses d'hommes et de femmes : les chausses de femmes sont plus moulantes, et s'arrêtent au niveau du genou, alors que les chausses d'hommes remontent jusqu'à la ceinture (attache à la ceinture des braies [brayel] devant pour le XIIIe, et sur les côtés ensuite).

Godefroy de Nancey a écrit:

Autres différences entre les chausses d'hommes et de femmes : les chausses de femmes sont plus moulantes (...)

Oui, ce n'est qu'à la fin du Moyen Age que les chausses d'hommes deviennent moulantes... Wouhhhhouuuu !!!